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MELANCOLIQUE ANONYME - WinterDeath. †

19 mai 2011

Voyage, Vacances.

Vacances d'été. Ces courts moment que l'on attend toute l'année.

Les vacances, c'est la délivrance. C'est se lever à midi, c'est profiter du soleil, c'est bronzer.

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C'est aussi les amours de vacances, ces longues journées main dans la main, c'est ces regards remplis de bonheur quand on l'aperçoit dans la rue, quand on reçoit un lieu et une heure par texto, quand il nous chante Imagine de John Lennon sur la plage, guitare à la main. C'est ça, les vacances d'été.

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Mais l'été, c'est aussi la deception de se dire adieu, de se dire à bientôt, alors que vous savez tout deux pertinement que vous ne vous reverrez jamais. C'est avoir la force de partir sans se retourner, sans un regard vers cette histoire sans lendemain. Une histoire qui peut parfois faire mal.

C'est également les rencontres, les amitiés du sud, les copains du bord de mer. C'est nouer des liens avec le voisin de résidence, c'est se dire qu'on se retrouve sur la plage, c'est rouler un joint les pieds dans la mer, c'est boire jusqu'à ne plus sentir ses membres au coin du feu. Voilà ce que c'est que des vacances.

Et puis au final, il ne nous reste que des photos et nos yeux pour pleurer.

Moral : ne pas partir en vacances.

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18 mai 2011

Qui dit musique dit voyage.

Pendant ces longs trajets en voiture qui n'en finisse plus...

Il y a ceux qui préféreront les musiques tristes, d'autres les musiques qui donnent la pêche.

Quelques paroles à mettre dans son ipod, pour oublier que la route est longue.

 

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"Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
DSC_0456bEt perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule,
Et la foule vient me jeter entre ses bras..."
Edith Piaf.
"J'ai tout perdu
La bataille mais aussi la guerre
Qu'elle a bouffé dans son trou noir
Mes galaxies
C'est la débâcle a l'univers
Y'a trop de rires sous mes paupières
y'a tant de triste
Qu'on dirait la Russie."
Saez.


"Picture me under blood red moon
I'll make your eyes turn yellow
Make your skin turn blue"DSC_0010b

The xx.


"Took a train to the river where i dove right in
that skinny dipping girl made the blue bird sing
fell in love in california,
she blew my mind
she shot me down with her revolver
she got me high
then the weather man came on the radio
said there be sunshine
then all the colours of the rainbow
fell in my mind"

Angus&Julia Stone.

18 mai 2011

Amour, en musique.

"L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose, qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité."

Ca, c'est la version officiel, ce qu'on nous apprend, et ce qu'on veut nous faire croire.

 

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"On ne m'a donné ni arme ni larmes à mes yeux
Que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage
J'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux
L'éternité, c'est long quand on marche sans coeur

Je suis le cavalier sans tête
Et je cherche un amour
Au travers des tempêtes
Moi, je cherche le jour
Moi, je cherche la flamme
Qui viendra m'éclairer
L'âme"

Saez.

 

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"Marguerite c'est mes coups d'jus , c'est mes coups d'foudre, c'est mes coups d'blues. C'est pas vraiment un bon coup mais c'est dans l'mille à tous les coups. C'est la luciole au fond des nuits, c'est comme rouler sans le permis. Marguerite elle est belle comme un accident de bagnole, comme un poids lourd qui a plus les freins, Marguerite elle est folle et c'est vrai que moi j'aime bien quand elle fait péter les assiettes, quand elle me fait péter les plombs, qu'elle dit qu'elle aime pas mes chansons."

Saez.

 

Voilà la mienne, de définition de l'amour. Merci Saez.

18 mai 2011

Enfer comme amour.

Je voudrais que tu saches que je pense à toi, souvent, très souvent, trop souvent. J'aimerais que tu vois que tu m'es indispensable, que ton sourire me rend folle et que ton regard m'hypnotise. Si tu savais le nombre de fois ou j'ai écris ceci, pour toi, mais que je ne te l'ai jamais dis, que j'ai toujours supprimé et enfouit ceci dans un petit creux de mon coeur. Je voudrais hurler que je te déteste, que tu as gâché ma vie, que tu es responsable de mes plus grandes déceptions, mais il suffit que tu m'effleures pour que je me rappelle que tu es aussi responsable d'une grande partie de mon bonheur.
    Quand je pense à toi, en fait, je ne pense pas uniquement à toi. J'avoue que je pense aussi à nous. Je pense à ce qu'on aurait pu être, à ce qu'on pourrait être. J'imagine que tu m'embrasses, qu'on se chamaille, que tu me donne la main, que je te caresse la joue. Et puis j'ouvre les yeux, et j'essaie de me rappeler la réalité, et cette transition me déchire le coeur au fur et à mesure que mes rêves se dissipent.
    Le réel problème, c'est simplement que je t'aime. Que je suis amoureuse. Mon dieu que ça fait mal. Et le pire, c'est que tu me laisse espérer. Tu me laisse sans cesse entrevoir un bout de rêve, et la chute fait de plus en plus mal. Pourquoi tu ne te décide pas à m'ignorer totalement, ou à m'expliquer que je suis juste une amie pour toi ? Comment fais-tu pour toujours faire en sorte que je m'accroche un peu plus à toi, à ce que tu représentes ? Libères moi de ton emprise, laisse moi ma liberté, laisse moi m'echapper...
    Si seulement tu pouvais comprendre. Comprendre que tu me rends dingue, que tu me fais péter des câbles. Et arrête de me sourire, d'exploser de rire à côté de moi, ça me fais craquer, ça me fais mal. Je me déteste. Je me déteste pour n'avoir jamais eu le courage de dire où de faire ce que j'avais envie.

 

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    Je te connais, et ça c'est un problème. Je connais tes qualités, tes défauts, tes douleurs. Je sais que quand tu fais ton sourire en coin, c'est que tu es gêné, quand tu écarquilles les yeux, c'est que tu n'es pas d'accord, que quand tu fais ton grand sourire, c'est que tu veux charmer. Je te connais. Ton petit air de martyr quand tu parles de tes problèmes, quand tu te confies, je l'aime. J'aime tout chez toi. Je crois que le pire, c'est quand tu joues avec tes doigts, car tu as envie de dire quelque chose, mais que tu n'oses pas, c'est tellement mignon. J'analyse chacun de tes gestes, juste parce que j'aime chacune de tes façons de faire.
    J'oubliais, ton odeur. Je te déteste pour cela aussi : parce que ton odeur, tu l'as marqué avec un fer chaud sur ma peau. Tu m'obliges à la porter comme un fardeau, comme un fantôme du passé qui viendrait me hanter. Je la sens tout le temps, sans que jamais il y ait le corps qui aille avec aux alentours. Même la façon que tu as de remettre tes cheveux en place, elle me rend folle. Tout me plaît chez toi, si seulement tu avais pu être plus maladroit, ou avoir les traits moins fins... Mais non, il a fallu que tu sois parfait, que tu sois pile comme il le fallait pour que je t'aime.
   

    Je voudrais t'oublier. Oublier ton existence, oublier ce picotement que j'ai dans le ventre quand je pense à toi, oublier que mon coeur s'emballe quand je te vois. Je voudrais oublier que je t'aime, que je t'ai aimé, oublié que tu as fais partie de ma vie. J'aurais préféré ne jamais te rencontrer, ne jamais te connaître, que tu restes un inconnu, quelqu'un qu'on a croisé par hasard, mais sur qui nous ne nous sommes pa retourné. Ou alors j'aurais aimé pouvoir t'ignorer, faire comme si tu n'existais pas, sans me forcer.

    J'aurais préféré ne jamais avoir croisé ta route.

    Tu fais trop mal.

17 mai 2011

Hell, comme enfer.

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Nous savons tous pertinement que fumer, c'est mal. Ca détruit l'être que vos parents ont conçus, ça détruit votre santé, ça détruit vos proches. Fumer, ça détruit tout. Et pourtant, combien de personnes dans le monde allument une cigarette, créent l'étincelle sur leur briquet, de manière simultanée ?

Tellement. C'est inimaginable.

Et encore, je ne vous parle pas de ceux qui tombent dans la dépendence. Ceux qui ne sortiront jamais du cercle vicieux de la nicotine pour être apaisé. Je ne vous fait pas un dessin, il y a beaucoup de chance que vous soyez dans cette situation.

Le réel problème, c'est de ne plus réussir à s'imaginer SANS sa cigarette. De ne plus penser à la bronzette sur la plage SANS sa cigarette.

 

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Une fois que celle-ci entre dans votre vie de manière quotidienne, elle n'en ressort plus. Il faut se faire une raison. Il faut bien mourrir de quelque chose, c'est dommage que cette mort risque d'être plus précoce.

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17 mai 2011

Lolita Pille créa Hell.

 

"Je suis une toxicomane de l'excès. Camée à la house, et au clinquant. Malsaine désespérée. Alcoolique et cocaïnée. Je suis entraînée chaque soir vers mon vice comme un ivrogne à sa bouteille, comme un joueur qui va taper le carton. J'ai noyé mes illusions dans des flots de champagne."

 

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J'ai toujours aimé le tragique, les choses qui finissent mal. Je pense même qu'on pourrait me qualifier de malsaine qu'en ne sachant que je relie ce livre simplement pour le plaisir de voir le mal que l'héroïne s'inflige et procure.

Il est possible que je sois malsaine. J'ai besoin de vider mon sac, que toute la population qui traîne sur internet sache que des personnes souffrent moralement. De manière inconditionnelle, de manière à vouloir en finir, sans pour autant en avoir le courage. J'ai BESOIN que vous preniez pitié de cette pauvre personne.

Je vais vous expliquer quelque chose. Vous voyez, le sentiment étrange que vous ressentez après avoir regarder un film avec une fin qui vous laisse un goût amer, ou encore lorsque vous lisez un livre qui vous fait étrangement bader ? Essayer de vous imaginer devoir porter ce sentiment nuits et jours, imaginez qu'il ne vous lâche plus, qu'il s'est peu à peu tissé à votre peau pour ne plus pouvoir s'en défaire. Vous y êtes ?

Bienvenue dans ma tête.

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MELANCOLIQUE ANONYME - WinterDeath. †
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